La Bête humaine, Emile Zola, 1890
Résumé de La bête humaine Dix-septième volume des Rougon-Macquart, publié en 1890, La Bête Humaine est une oeuvre sombre et assez touffue qui emprunte certains procédés au roman-feuilleton.
Roubaud, sous-chef de la gare du Havre, a épousé Séverine qui est protégée par le riche et vieux président Grandmorin. Celui-ci a autrefois débauché Séverine lorsqu’elle était toute jeune, et son mari, qui le devine, veut se venger (chapitre 1).
Le mécanicien Jacques Lantier est venu passer la journée chez sa marraine Phasie la garde-barrière, mariée à Misard et dont la fille Flore est attirée par Jacques. Celui-ci, avec toutes les femmes qu’il aime physiquement, est pris d’une pulsion criminelle à laquelle il échappe cette fois à grand-peine. Mais, du bord de la voie, il aperçoit, dans le train qui passe, Roubaud assassinant Grandmorin dont on découvre bientôt le corps (chapitre 2).
Au Havre, on apprend la nouvelle: Roubaud donne une version mensongère qui semble convaincre; seul témoin Lantier, se tait (chapitre 3).
L’instruction est difficile en raison des enjeux politiques: on soupçonne les Roubaud qui ont hérité d’une maison, mais aussi un personnage très fruste, Cabuche, amoureux d’une jeune fille violentée par Grandmorin (chapitre 4).
Séverine vient à Paris plaider sa cause auprès d’un haut fonctionnaire impérial qui pressent sa culpabilité, mais laisse le juge Denizet s’engager sur de fausses pistes (chapitre 5).
Faute de preuves, la justice ne désigne aucun coupable. Mais le couple Roubaud, après quelques moments de tsanquillité, se disloque: lui fait des dettes de jeu qui l’amènent à puiser dans l’argent volé à Grandmorin, elle tombe amoureuse de Jacques (chapitre 6).
Celui-ci a de la peine à dégager sa machine, la Lison, arrêtée deux fois par la neige (chapitre 7).
Sa liaison avec Séverine lui fait retrouver ses pulsions de meurtre, mais il n’arrive à tuer ni son amante ni le mari de celle-ci, qui devient gênant (chapitres 8-9).
Phasie a été empoisonnée par Misard qui voulait s’emparer de son magot, et Flore, jalouse, veut tuer les amants. Pour cela, elle organise un accident, qui fera des morts, mais n’atteint pas les personnes visées. Elle se suicide (chapitre 10).
Lantier, recueilli et soigné par Séverine, la tue et l’on inculpe Cabuche, que des preuves mal interprétées semblent accuser. Lantier échappe à la justice, mais son chauffeur Pecqueux, dont il a séduit la maîtresse, se bat avec lui. Ils tombent tous deux de la locomotive qui entraîne le train vers la mort à une vitesse folle. On va vers la guerre (chapitres 11-12).